Favoriser une croissance inclusive : renforcer le développement du secteur privé dans les États membres de l'OEACP

De gauche à droite : Simon Striegel (ABF), Linh Feldkoetter (ABF) et Bastian Domke (MOVE-ComCashew)

L'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Secrétariat de l'OEACP), en partenariat avec l'Union Européenne dans le cadre de l'Accord de Samoa, a organisé à Bruxelles les 13 et 14 février un Dialogue de haut niveau sur le développement du secteur privé, 2025. L'événement a été une occasion stratégique pour l'OEACP de réfléchir à ses réalisations en soutien à la DSP, de célébrer l'héritage des entreprises ACP et d'élaborer des stratégies pour les futures interventions de soutien.

Pendant deux jours productifs, une assemblée distinguée de hauts représentants des pays de l'OEACP a discuté des approches réussies pour favoriser l'engagement du secteur privé. Les deux projets de la GIZ, Market Oriented Value Chains for Jobs and Growth in the ECOWAS Region (MOVE-ComCashew) et l'Agri-Business Facility for Africa (ABF) ont participé au dialogue de haut niveau afin de partager les meilleures pratiques issues de deux années de mise en œuvre de la Facilité de soutien aux entreprises pour des chaînes de valeur agricoles résilientes (FAB) cofinancée par l'UE.

Soutenir les femmes et inspirer l'entrepreneuriat chez les jeunes
L'entrepreneuriat des femmes et des jeunes dans les États membres de l'OEACP est essentiel pour favoriser une croissance économique inclusive et durable, car ces groupes stimulent l'innovation et la création d'emplois. Cependant, ils se heurtent à des obstacles systémiques qui limitent leur potentiel.

Au cours de la session thématique 2 : Soutenir les femmes et les jeunes entrepreneurs, M. Bastian Domke, directeur du développement du secteur privé pour le projet GIZ/MOVE (BSF), a partagé des exemples de réussite et des bonnes pratiques percutantes. Il a souligné comment le mécanisme de Fonds compétitif de contrepartie, un élément clé de l'approche de promotion de l'agro-industrie dirigée par le secteur privé de BSF, a joué un rôle déterminant dans le renforcement de l'accès au financement, aux marchés et au soutien technique. L'obligation pour les candidats de former des consortiums d'acteurs divers s' est avérée particulièrement efficace pour atteindre les femmes et les jeunes entrepreneurs. « Nous voulons principalement soutenir les entreprises dirigées par des femmes et des jeunes », a souligné M. Domke, renforçant ainsi l'engagement de BSF à favoriser un paysage d’agrobusiness plus inclusif.

L'événement a également été l'occasion de présenter les meilleures pratiques de la Farmer Business School (FBS : Ecole d’Entrepreneuriat Agricole), un modèle de formation à grande échelle éprouvé qui a été déployé auprès de plus de 1,9 million de participants et de la Agrobusiness e-Académie, un portail numérique pour l'apprentissage autodidacte sur des sujets pertinents d’agrobusiness . Ces initiatives continuent de doter les agripreneurs et les microentreprises de compétences essentielles et de liens commerciaux à collecter les opportunités et prospérer dans le secteur d’agrobusiness en constante évolution.

Le rôle des femmes et des jeunes entrepreneurs dans les pratiques agricoles résilientes au changement climatique
Reconnaissant l'influence significative du changement climatique sur l'agriculture, il est essentiel de reconnaître le rôle central que jouent les femmes et les jeunes entrepreneurs dans la promotion de pratiques agricoles plus résilientes au climat. Dans ce contexte, ABF a été lancée un cours, Agrobusiness intelligent face au climat: Essentiels, à outiller les agripreneurs avec les connaissances et les outils pour comprendre la relation complexe entre le changement climatique et l'agrobusiness. En intégrant des pratiques intelligentes face au climat dans leurs activités, les entreprises d’agrobusiness peuvent non seulement atténuer les effets du changement climatique, mais aussi renforcer leur résilience pour l'avenir.

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