Autonomiser les petits exploitants agricoles au Togo grâce à l'agriculture contractuelle avec SITRAPAT
Histoires de réussites, Projets du MGF
©SITRAPAT: Visite du champ de 4 ha à Pangouda - Les producteurs discutent avec l'équipe de SITRAPAT de l'impact des variétés de maïs améliorées : DK818, DK777 et TZPB
Pour de nombreux petits exploitants agricoles du Togo, la production de maïs était autrefois synonyme de travail acharné et peu récompensé. Les rendements ont été faibles, les pertes après récolte ont été élevées et les marchés étaient incertains. Aujourd'hui, cette réalité est en train de changer.
Grâce au soutien du Fonds Compétitif de Contrepartie (MGF) et en partenariat avec SITRAPAT, les agriculteurs accèdent désormais à des semences de qualité, adoptent des techniques améliorées et trouvent des acheteurs fiables pour leurs récoltes.
À la rencontre des agriculteurs là où ils se trouvent
En septembre 2025, une mission de suivi a visité neuf coopératives à Tchamba, Kéran et Mango. Ensemble, ces groupements de petits exploitants cultivent plus de 1000 hectares de maïs en agriculture contractuelle avec SITRAPAT. Au-delà de l'inspection des champs, la mission s'est concentrée sur le renforcement des capacités coopératives, la formation aux bonnes pratiques agricoles et l'encouragement de la gestion financière par le biais d'institutions de microfinance, aidant ainsi les agriculteurs à sécuriser et à accroître leurs revenus.

Les producteurs d'une coopérative cultivent Mastrop et DK7500 sur 62 ha. Visite d'une parcelle de 6 hectares et échange avec SITRAPAT sur l'agriculture contractuelle et les bonnes pratiques culturales.
Les petits exploitants en tant que partenaires d’affaires
L'initiative est en train de changer les mentalités. Les agriculteurs se considèrent désormais comme des partenaires d’affaires, et non comme des bénéficiaires de l'aide. Avec des marchés garantis, ils ne craignent plus les invendus de récoltes, tandis que SITRAPAT s'assure un approvisionnement fiable en maïs de qualité. Les femmes et les jeunes au sein des coopératives saisissent également de nouvelles opportunités, considérant l'agriculture comme une voie viable vers l'autonomisation économique.
Résultats dans les champs
L'impact est déjà visible. Les rendements augmentent, les pertes après récolte diminuent et les agriculteurs adoptent des techniques de culture améliorées en toute confiance. Un suivi régulier de la part des agents techniques de SITRAPAT rassure et motive les agriculteurs à continuer à s'améliorer.

Visite du champ de 2 ha dans le cadre de la coopérative Solidarité (50 ha au total) et discussions ont porté sur les rendements attendus et le renforcement du partenariat contractuel.
« Avant, je cultivais sans savoir comment gagner », a déclaré Tagnami Kossi de la coopérative Sinambre. « Depuis que je travaille avec SITRAPAT, l'amélioration des techniques et des intrants a fait une grande différence. Je perds moins et je gagne plus car j'ai un marché avec SITRAPAT."
« J'apprécie beaucoup le suivi régulier des agents du SITRAPAT », ajoute Gnamon Faou de la coopérative d'Ossinda. « Ce partenariat nous rassure. Nous savons que notre production sera achetée, et nous ne sommes pas seuls.
Construire un avenir durable
La mission de suivi a confirmé que l'agriculture contractuelle est en train de remodeler l'agriculture au Togo. En combinant un accompagnement technique, des intrants de qualité et des marchés garantis, les agriculteurs obtiennent des rendements plus élevés, s'assurent des revenus stables et reprennent confiance.
Ces réalisations sont rendues possibles grâce au Le Fonds Compétitif de Contrepartie (MGF), qui fait partie de l'action conjointe « Mécanisme de soutien aux entreprises pour des chaînes de valeur agricoles résilientes ». L'initiative est cofinancée par l'Union européenne dans le cadre de l'accord de Samoa avec l'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) et du gouvernement allemand par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) et mise en œuvre par la GIZ.
