60 experts de l'élevage équipés pour soutenir 300 communautés rurales au Ghana

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Un effort de collaboration entre le projet Agri-Business Facility for Africa (ABF) de la GIZ et son partenaire, Farming in Africa (FIA), renforce les compétences des agents de vulgarisation du bétail et des vétérinaires afin d'offrir des services de santé animale améliorés à plus de 300 communautés à travers le Ghana.

Dans le secteur de l'élevage au Ghana, les agents de vulgarisation et les vétérinaires sont essentiels pour garantir la santé des animaux, des agriculteurs informés et des moyens de subsistance ruraux résilients. Pour renforcer leur impact, Farming In Africa (FIA), avec l'appui de la GIZ à travers le projet Agri-Business Facility for Africa (ABF), a organisé un atelier de Formation des Formateurs (ToT) sur le Bétail des Petits Ruminants du 5 au 6 juin 2025. Organisée à la ferme d'apprentissage et de développement de Semenhyia à Nankese, dans la région de l'Est, la formation de deux jours a permis à 60 professionnels de l'élevage d'acquérir des connaissances pratiques pour améliorer la santé animale, la gestion des exploitations agricoles et la résilience climatique, tout en favorisant le partage des connaissances entre les communautés rurales.

L’ouverture de la formation a été réalisée par M. Frederick Benneh, PDG de la FIA, qui a souligné à le caractère de long terme de l'initiative et qui est centrée sur la communauté. Il a ensuite abordé une perception répandue selon laquelle l'élevage est difficile, coûteux et non rentable. « Cette formation a été conçue pour changer ce récit », a-t-il déclaré.


« En exposant les agents aux bonnes pratiques de gestion agricole et aux nouvelles technologies, telles que l'insémination artificielle pour améliorer les races locales, nous visons à faire de l'élevage une entreprise plus durable et rentable » - M. Frimpong

Gestion agricole et inclusion du genre
Le premier jour, les participants ont reçu des conseils pratiques sur la gestion agricole efficace de la part de l'expert sud-africain en élevage M. Weiner Lingenfelder. Il a présenté des stratégies pratiques pour améliorer les routines quotidiennes, gérer l'infrastructure agricole et améliorer l'utilisation des pâturages. L'objectif était de donner aux agents de vulgarisation des outils concrets qu'ils pourraient appliquer dans leurs communautés.


Weiner Lingenfelder, expert en élevage, anime pour les participants une session technique sur l'élevage caprin

La session de l'après-midi s'est concentrée sur l'inclusion des sexes dans l'agriculture, animée par le Dr. Esther Fobi Donkor (Université de l'énergie et des ressources naturelles). Mme Donkor a souligné le rôle important des femmes dans l'élevage et comment l'autonomisation des femmes peut contribuer à des opérations agricoles plus fortes et plus durables.

Santé animale et résilience climatique
Le deuxième jour, l'accent a été mis sur la santé animale. M. Johan Barkhuizen, vétérinaire sud-africain, a animé une session pratique sur la prévention et la gestion des maladies, aidant les participants à mieux identifier et répondre aux maladies courantes du bétail. Ces compétences sont essentielles pour améliorer la santé et la productivité animales dans les zones rurales du Ghana.


Le vétérinaire sud-africain M. Johan Barkhuizen anime une formation pratique sur l'injection dans le bétail

Lors de la dernière séance, il a été présenté aux participants l'Agrobusiness e-Académie, une plateforme numérique conçue pour offrir des possibilités d'apprentissage continu aux professionnels de l'agriculture. Les participants ont également appris à aborder l'agriculture comme affaire, avec des stratégies pratiques pour s'adapter au changement climatique et assurer la durabilité à long terme de l'élevage.

Un effet d'entraînement dans les communautés rurales
Chaque agent formé s'est engagé à partager ses connaissances avec au moins cinq collectivités rurales, préparant ainsi le terrain pour que plus de 300 collectivités bénéficient de la formation.

« C'est une initiative fantastique », a déclaré Issah Abukari, du Département régional de l'agriculture du Nord. « Le gouvernement et les individus ne peuvent pas tout faire, cette collaboration entre la FIA et la GIZ-ABF est essentielle pour transformer le secteur de l'élevage au Ghana. »

Nadya Akua Akufo, du ministère de l'Agriculture de Bwakwa Sud, a partagé ses propres réflexions sur la formation: « J'ai appris que l'agriculture est une entreprise. La production animale n'est pas très répandue au Ghana, mais c'est quelque chose que nous pouvons changer. Même en commençant avec seulement un ou cinq animaux, vous pouvez créer une entreprise si vous la prenez au sérieux. »

Mme Tharzia Numako Akwetey, directrice de l'agriculture de la municipalité de New Juaben Sud, a applaudi la collaboration entre la FIA et la GIZ/ABF et a exhorté davantage d'entreprises agroalimentaires à rechercher des partenariats significatifs avec les institutions internationales pour le développement. Elle a également encouragé les participants à appliquer ce qu'ils ont appris.


« Ma parole aux participants est qu'ils devraient profiter de cette opportunité et apprendre autant que possible et répandre la bonne nouvelle afin que l'ensemble du Ghana puisse en bénéficier. » - Madame Akwetey

Mise à l’échelle et durabilité
Pour l'avenir, la FIA reste déterminée à s'engager auprès d'agents formés au-delà de la formation, à étendre son réseau de fermes de démonstration et à intensifier les efforts de transfert de connaissances à travers le pays. Cela garantit le succès à long terme de l'initiative et des améliorations durables dans le secteur de l'élevage au Ghana.

Appui financier
Cette initiative est soutenue financièrement par l'Union européenne (UE), l'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) par le biais du Fonds de Contrepartie Compétitif (MGF) dans le cadre du programme « Facilité de soutien aux entreprises pour des chaînes de valeur agricoles résilientes », mis en œuvre par le projet GIZ, Agri-Business Facility for Africa (ABF).

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